Les Vrai Zombies Existent Ils ?
Vaudou Haïtien Et Zombification

Le zombie d'Haïti
Le vrai zombie, également connu sous l'apellation de revenant, mort-vivant ou encore draugr chez les Germains, est une créature mystique dont l'état de conscience se trouverait entre la vie et la mort. Les prêtres vaudous haïtien, les houngans, chercheraient à créer des êtres dénués de volonté personelle, des zombies ou golems, afin de les utiliser comme esclaves. C'est du moins ce que véhicule le mythe du zombie, très populaire à Port-au-Prince en Haïti dans les Caraïbes où les bokors (magiciens) seraient responsables de malédictions à l'origine du processus de zombification.
Le zombie dans les films
Le mythe du zombie inspire également le cinéma d'horreur qui a grandement contribuée à la légende avec le film Les Morts-vivants (1932) suivi de La Nuit des morts-vivants (1968). Le terme zombie provient d'une croyance africaine qui l'associe à l'esprit des morts Zumbi.
Le culte du vaudou haïtien

Le vaudou est une sorte de magie rituelle surtout pratiquer en Afrique et en Haïti. La légende raconte que la zombification s'effectuerait au moyen d'une poudre spéciale contenant un ingrédient venimeux très actif qui mettrait la victime dans un état s'apparentant à une sorte de coma. Sous l'effet d'un sortilège jeter par un magicien vaudou haïtien (houngan, bokor, mambo), le futur zombie tomberait dans une forme de décès clinique pendant plusieurs jours avant d'être ramené d'entre les morts par un rite bien précis. À ce moment, la personne serait alors complètement sous l'emprise du bokor, libre d'utiliser son zombie comme bon lui semble.

Le culte vaudou et les croyances chrétiennes sont intimement reliées ; Dieu le tout puissant aurait cré les loa, esprits subordonnés aux hommes. Avant de pouvoir pratiquer le vaudou, l'adepte doit d'abord être baptiser et assister à une cérémonie initiatique où il prend contact avec un esprit directeur, le loa maître, à travers des sacrifices animales. La messe est généralement présidée par un uga (prêtre) accompagné d'un bokor (magicien) et d'un loup-garou (sorcier).
La poudre à zombie
Afin d'initier la transformation en zombie, les sorciers vaudous exploiteraient une poudre singulière qui doit être verser sur le dos ou dans les souliers du sous-fifre. La recette exacte n'est connue que des grands-maîtres vaudous haïtien mais selon certains chercheurs la poudre serait une mixture d'os broyés (obligatoirement détacher d'un cadavre), de reptiles fraîchement morts et de crapauds venimeux (Bufo marinus ou Crapaud buffle) auxquels seraient ajouter divers plantes et poissons, notamment le tétraodon (poisson-globe ou poisson-ballon) dont le corps poison pour l'humain contient des grandes quantités de tétrodotoxine, un venin paralysant. Les carcasses seraient incinérées et le tout serait compresser et mélanger à l'aide d'un mortier avant d'être tamiser.

Golem ou zombie ?
Tout comme le zombie, le golem est crée artificiellement par un magicien qui souhaite en prendre le contrôle. Le golem a généralement une apparence humaine mais plutôt que d'être constitué d'os et de chaire il est fait de bois ou de glaise. Une fois amener à la vie grâce à l'imprécation magique, le sorcier dispose du plein pouvoir sur la volonté du golem.
Ti-Joseph du Colombier
Le premier cas connu de zombies en Haïti est celui de Ti-Joseph du Colombier et remonte à 1918 ; Colombier aurait utiliser plusieurs hommes comme esclaves afin de les faire travailler dans des conditions inhumaines sur ses plantations de cannes à sucre. Des gens habitants dans les parages ont cru reconnaître dans ses ouvriers de proches parents ou amis morts quelques années auparavant. L'histoire est cependant difficile à valider.
Le cas étrange de Clairvius Narcisse

Le cas de Clairvius Narcisse, un simple paysan d'Haïti qui aurait été transformer en zombie par son propre frère après une guerre de succession, est l'un des cas de zombification les plus célèbres de l'histoire. Mort et enterrer en 1962 des suites de très grosses fièvres, Clairvius Narcisse serait revenue d'entre les morts près de 20 ans plus tard (1980) et aurait contacter sa soeur Angéline prétendant avoir été métamorphoser en zombie avant d'être utiliser comme esclave dans une plantation agricole. Le coupable, selon ses dires, son propre frère qui aurait demander à un bokor de le zombifier.
Narcisse relate sont expérience en tant que zombie comme étant similaire à un rêve conscient où il est impossible de réagir. Tout est vécu au ralenti et la capacité d'agir n'est seulement récupérer qu'à la mort du maître. L'étrange histoire de Clairvius provoque la curiosité de la chaîne de télévision BBC qui convoque un éminent psychiatre de Port-au-Prince afin de confirmer les dires du présumé zombie. Étonnamment, le médecin ne détecte aucun trouble mentale chez Clairvius Narcisse et conclue que l'anecdote est véridique.
