Thunderbird
Version Mythologique du Kongamato ?

Depuis des temps immémoriaux, des récits rapportent l'observation, en Indonésie, en Afrique, en Australie et sur les deux sous-continents américains, d'immenses créatures ailés. Les cryptozoologues se sont surtout intéressés au kongamato africain et au thunderbird nord-américain. Les théories actuelles prônent désormais la manifestation d'objets volants d'origine extraterrestre.
Le Kongamato
Selon les cryptozoologues, le kongamato, “l'emporteur de bateaux”, serait un ptérodactyle doté d'une envergure comprise en 1,20 et 2,10 mètres, et qui vivrait encore dans les marais de Jiundu, dans la zone occidentale du Zaïre. Dépourvu de plumes, il arborerait une peau lisse de nuance rouge ou noire et un long bec piqué de dents. Le nom de cette créature lui a été donné par les indigènes, dont il ferait chavirer les pirogues de pêche lors de sa chasse. En outre, selon la mythologie populaire, il apporterait la mort à tous ceux qui l'apercevraient.
En 1923, les membres de la tribu des Kaonde confient à l'explorateur britannique Frank H. Melland qu'il existe un “démon des marais”. Tentant d'identifier l'animal, le Britannique montre plusieurs représentation de ptérodactyle aux indigènes. Ceux-ci, dit-on, auraient formellement et sans hésitation reconnu leur kongamato. Quelques année plus tard, le journaliste J. Ward Price et le futur roi Édouard VIII partent en expédition dans les colonies anglaises d'Afrique. À proximité des marais de Jiundu, ils trouvent un indigène, souffrant de profondes blessures dans le dos. Un énorme oiseau doté de grandes dents lui aurait infligé ce traitement. Cet homme identifiera également formellement son agresseur sur des dessins de ptérodactyles. En 1957, lors de son admission à l'hôpital, un homme gravement blessé à la poitrine raconte avoir été attaqué par un immense oiseau dans les marais de Bangweulu, en Rhodésie. Lorsqu'il dessine son agresseur, le croquis fait apparaître la silhouette d'un ptérodactyle. Diverses observations seront faites jusqu'à la fin des années 1950, dans les régions citées. Toutefois, une photo d'un kongamato se révélera, après analyse, être un trucage.
Pour l'instant, il est impossible de déterminer l'origine du phénomène du kongamato. Les zoologues pensent qu'il s'agit d'un bec-en-sabot, un oiseau africain voisin des cigognes, qui vit dans ces marécages. Toutefois, aucune attaque sur des humains n'a été rapportée à ce jour. D'autres pistes d'explications se sont tournées vers l'existence de très grosse chauves-souris, encore non répertoriées. Les cryptozoologues sont toutefois d'avis qu'il s'agit d'un ptérodactyle, injustement considéré comme une espèce éteinte.
Le Thunderbird
L'oiseau tonnerre, le thunderbird, est la version mythologique des Indiens d'Amérique du Nord du kongamato africain. Depuis les premiers temps du peuplement du territoire, de grands animaux volants ont été régulièrement observés, notamment dans les États américains septentrionaux où l'on peut véritablement parler d'une vague de manifestations. Les cryptozoologues, et en particulier le chercheur américain Ivan T. Sanderson, considèrent que le thunderbird serait une survivance de ptérodactyle, tout comme son parent africain. Toutefois, le seul animal volant préhistorique envisageable ici serait un spécimen de la famille des Teratornithidés américains, désormais disparus. Il s'agit des immenses ancêtres des vautours actuels et dont les plus grands affichaient une envergure de 8 mètres.
Pour l'identification de ces oiseaux, certains scientifiques se rapprochent de thèses pré-astronautiques et vont même jusqu'à avancer que la mythologie indienne autour du thunderbird reposerait sur des observations préhistoriques d'objets volants d'origine extraterrestre.
