Bête du Gévaudan
Un Tueur En Série Français ?

Dans les années 1760 en France, de terribles atrocités sont commises et attribuées à une créature mystique surnommée la Bête du Gévaudan. Dans la sauvagerie qui dure près de trois ans et qui s'étend dans plusieurs régions françaises (Gévaudan, Vivarais, Haute-Loire, Cantal, Aubrac et Lozère), la dite bête enlève ignoblement la vie à plus de cent personnes, pour la plupart des femmes et des jeunes enfants, et en blesse des dizaines d'autres. L'affaire est si sérieuse que l'émoi s'empare de la population, prêt à tout pour arrêter le carnage. Les gens ne sortent plus de chez eux qu'armés jusqu'aux dents et une véritable chasse à la bête s'entâment. Certains ragots laissent présumer à des attaques de grop loups, mais pour d'autres les meurtres de la bête sont l'oeuvre d'un fétide tueur en série.
Des crimes odieux

Les massacres de la Bête du Gévaudan commencent au printemps de l'année 1764 alors que le corps d'une adolescente est retrouvée assassinée. Les premières descriptions du tueur rapporter par des témoins font mention d'un animal s'apparentant à une grosse bête. Dans les mois et années qui suivent, de nombreux enfants sont crapuleusement massacrer, souvent éventrer et mutiler. Les crimes sont absolument horribles et le roi Louis XV ne peut que dépêcher un bataillon de soldats devant la panique grandissante des habitants de France. Les journaux laissent ébruiter l'affaire et la bête qui, sentant probablement l'étau se resserer, migre vers Aubrac où elle continue sa sordide mutinerie. Les cadavres sont presque toujours retrouver charcuter et parfois même décapiter. Les barbaries de la bête semblent n'avoir aucunes limites. De nombreuses battues sont entâmer mais nul ne parvient à l'arrêter.
Environ un ans plus tard, le bain de sang continue et les chasseurs sont tout aussi impuissant à capturer la bête que les soldats du roi Louis XV qui, devant l'indignation du peuple, expédie le lieutenant Antoine de Beauterne, un chasseur et tireur d'élite, afin de tuer la bête. Mais celui-ci ne parvient qu'à chasser un énorme loup que Louis XV fait empailler et exposer au Musée de Paris afin qu'on cesse de le ridiculiser. Mais en vain, la Bête du Gévaudan continue de sévir...

Et puis l'hécatombe s'interrompt
À l'été 1767, Jean Chastel, un garde-chasse âgé et solitaire habitant la région du Gévaudan avec ses deux garçons et suspecté d'être à l'origine des meurtres, abat un loup lors d'une battue organiser par le marquis d'Apcher. Ceux qui ont assisté à l'événement ont ensuite rapporter que la célèbre bête ne semblent pas avoir tentée de s'échapper alors que Jean Chastel la mettait en joue, ce qui tend à confirmer que les suspicions envers Chastel étaient fondées. Les crimes attribués à la Bête du Gévaudan cessent définitivement et Jean Chastel est louanger comme un héro ; les gens font même construire des stèles en sont honneur.
Un homme-loup ou une/des bête ?

Après coup, les gens ont tenter de donner une explication rationnelle à l'histoire de la Bête du Gévaudan et ont accuser une meute de loups monstres dont le dernier aurait été tuer par Jean Chastel. Mais comme le pointe certains sceptiques, les loups ne décapitent que très rarement leurs victimes. Jusqu'à ce jour, la thèse la plus probable est celle d'un infâme tueur en série, un homme-loup agissant de paire avec des bêtes dressées pour tuer. Les habitants du coin ont soupçonner Jean Chastel d'avoir entraîner des molosses, une espèce de gros chien-loup sauvage, à commettre des abominations. Une analyse récente effectuée sur les rapports d'autopsie semblent le confirmer tout comme les témoignages de ceux qui ont assisté au meurtre de la bête. Chastel et un troupeau de molosses se cache-t-ils derrière cet épouvantable carnage ? Selon certaines sources, un témoin en particulier aurait affirmer que la Bête du Gévaudan était un homme qui n'en était plus un mais aurait préférer en taire le nom qui selon ces dires auraient cher payé ses actes monstrueux.
Bêtes en folie
La France semble être un lieu particulièrement prisé pour les bêtes en toute sorte et outre la Bête du Gévaudan, il est intéressant de noter que d'autres créatures tout aussi vicieuses ont déjà sévit dans les parages: la bête de Cinglais au XVIIe siècle, la bête de Trucy au XVIIIe siècle, la bête du Gard au XIXe siècle et plus récemment la bête du Cézallier au tournant des années 1950.
