Christophe Colomb 1492
La Découverte de l'Amérique

C'est le 14 octobre 1492 que Christophe Colomb, au commande d'une flotte de trois caravelles – de petits navires légers capables de naviguer contre le vent et facile à gouverner – amarre après plus de 2 mois de périple océanique sur une petite île de l'archipel des Bahamas. Déjà habiter depuis plusieurs milliers d'années par un peuple amérindien Tainos qui nomme l'île Guanahani, Colomb la renomme San Salvador, qui signifie Saint-Sauveur en français et qui témoigne de son soulagement de finalement aperçevoir la terre ferme.
Inconscient de son accomplissement, Christophe Colomb venait de démontrer la véracité d'une hypothèse vieille de plusieurs millénaires: la Terre est ronde. Il ne s'agit la que du climax de la vie de ce grand explorateur puisque l'histoire de Colomb est plus complexe que la simple découverte des premières terres d'Amérique.
Jeune explorateur

Très jeune, Christophe Colomb s'intéresse à la navigation et entreprend de très longs voyages qui le conduisent aussi loin que l'Afrique et l'Islande. Certains disent qu'il était déjà un marin affranchi par l'âge de 14 ans. C'est ainsi que Colomb forge son expérience et s'acclimate à la vie océanique. C'est également à cette époque que le rêve de naviguer vers un nouveau continent inhabiter commence à germer dans son esprit.
Durant les heures de solitude qui accompagnent de tels périples en mer, Christophe Colomb étudie les cartes nautiques et les ouvrages de grands astronomes et mathématiciens de l'époque et commence à avoir une vision plus raffinée de l'océan, une vision qui fera éventuellement de lui Amiral. À cette période, beaucoup de gens s'improvisait aventuriers et navigateurs mais peu d'entre-eux connaissait les risques de l'océan comme Christophe Colomb.
Une expédition risquée
Une traversée transatlantique est une expédition très risquée qui demande beaucoup de ressources: bâteaux, équipages, provisions... Comment un simple marin comme Colomb est-il parvenu à obtenir de la famille royale d'Espagne le financement nécessaire à la réalisation de son plus grand rêve? Certains rapportent que le voyage aurait été financer par la vente des bijoux de la reine Isabelle qui valaient une fortune alors que d'autres font plutôt état de liens étroit entre Christophe Colomb et le pape Innocent VIII, également originaire de Gène et responsable du sponsor obtenue par Colomb. Cette dernière version est d'autant plus crédible qu'un grand nombre des financiers de Colomb entretenaient de proches relations avec le pape.
Un tournant dans l'histoire
Seulement trois mois après la grande conquête des espagnols aux dépends des Maures sur la ville de Grenade en janvier 1492, Christophe Colomb se voit élu commandant d'une flotte de 3 caravelles qui doivent atteindrent les riches pays d'Asie orientale (les Indes) à des fins commerciales et religieuses. On le nomme grand amiral des mers et vice-roi des terres et des îles éventuellement découvertes et on octroi à Colomb le droit de percevoir un dixième des richesses découvertes sur ces nouvelles terres. Les trois petits navires qui forment l'armada de l'expédition, la Nina, la Pinta et la Santa-Maria ont à leurs bords à peine cent cinquante hommes.
Une nouvelle croisade

Christophe Colomb, qui se disait “celui qui porte le Christ”, était fortement croyant et faisait planter une croix sur toutes les terres où ses navires accostaient. Il signait également tout ses écrits d'un mystérieux cryptogramme dont la signification demeure à ce jour inconnu. Il s'agit de l'une des plus grandes enigmes associé à ce grand explorateur et perdure depuis près de 500 ans. Certains ont affirmer que l'expédition de Colomb devait servir à financer le projet d'une nouvelle croisade destinée à libérer Jérusalem et le Saint Sépulcre. Cette hypothèse tend à confirmer la version selon laquelle les fonds nécessaire à la traversée ont été débloqué grâce au soutient du pape Innocent VIII.
Larguer les amarres !

Le voyage inaugural de Christophe Colomb débute le 3 août 1492 aux premières lueurs du jour, les trois caravelles doivent tout d'abord se rendre aux Canaries afin de charger les dernières provisions nécessaire avant d'entreprendre la traversée. Près d'un mois plus tard, Colomb décide de mettre le cap vers l'ouest et de se laisser pousser par les vents alizés. L'amiral génois pensait-il atteindre des terres inconnus avant d'accoster en Indes en mettant le cap vers l'ouest? On raconte que Christophe Colomb aurait en fait découvert l'Amérique sept années plus tôt, en 1485, lors d'un voyage d'exploration. Si cette histoire s'avère vraie, Colomb savait donc à l'avance qu'en se dirigeant vers l'ouest, il allait trouver des peuples à convertir et les richesses nécessaire au projet de croisade en Terre sainte.
Quoiqu'il en soit, le 7 octobre, après un mois de dérive, l'amiral aperçoit une fouler d'oiseaux se diriger vers le sud-ouest et, sentant son équipage épuiser, décide de les suivre dans l'espoir que ceux-ci le guide vers le rivage. Colomb voit juste et, quelques jours plus tard, il accoste à San Salvador dans les Bahamas. Il fera ensuite escale à Cuba puis Haïti avant de repartir cinq mois plus tard pour l'Espagne, où il sera accueilli en héro, avec une seule caravelle. Malgré de grands changements politique en Espagne, Christophe Colomb parviendra tout de même a organisé des expéditions jusqu'à la mort de la reine Isabelle, en 1504. Il décèdera deux années plus tard dans la plus grande indifférence générale et ses enfants ne verront aucune des richesses qui devaient servir à financer le projet de croisade en Terre sainte.
